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vendredi 23 avril 2010

L’impact du «home studio»... bon ou mauvais?

Au début des années 2000, alors que le hip-hop québécois est au cœur de son développement, la plupart des compagnies de disque établies préfèrent ne pas courir le risque d’investir dans ce genre de musique, n’y voyant pas un produit rentable.

Il faut dire comme mentionné dans un article parut en 2005, à l’intérieur du premier numéro du magazine Vibeplus (qui fut, à mon souvenir le seul numéro à paraître) : « L’accumulation de facteurs tels que le manque d’expérience de certains artistes, la jalousie et le manque de solidarité qui règnent encore entre eux, les difficultés liées en partie avec les baisses de profits de l’industrie du disque, de même que les préjugés très ancrés à l’encontre du hip-hop québécois, rendent les producteurs méfiants à l’égard du rap. »1. Face à toute cette méfiance, plusieurs labels indépendants voient alors le jour au Québec, fondées pour la grande majorité par des artistes œuvrant déjà au sein du mouvement.2

Cependant, avec l’importance qu’a pris l’Internet dans la promotion et la consommation de musique, ainsi que l’accessibilité à des logiciels et de l’équipement de production à des prix tout de même abordable, on voit aussi apparaître le phénomène du « home studio ». Les coûts d’enregistrement dans un studio professionnel étant assez élevés pour un artiste indépendant, c’est généralement vers cette option du « home studio » qu’il penchera. Ceci est une très bonne chose pour le développement du hip-hop en région, si on considère que les gros studios y sont plutôt rares.

Par contre, on peut aussi y voir un côté négatif. Effectivement, l’abondance de produit de piètre qualité et bâclé que l’on retrouve sur l’Internet peut aussi venir renforcer les préjugés face à la musique hip-hop et confirmer le manque d’expérience de certains artisans qui rend les producteurs méfiants.

1. VINCENT, David. Autour du label indépendant : la structure du hip-hop québécois depuis 2000. Vibeplus Magazine. Nº 1. Janvier 2005. (P.17)

2. Entre autres : Ruffneck(BBT Wreck Hurdz/2001), Da Vincy(HLM/2002),
2Faces(Explicit production), Ironik(Iro Productions/2003), Anodajay(7ième Ciel)

vendredi 16 avril 2010

HHD23... Sir Pathetik & Casse Croute




HHD23 - Hip Hop Dépendant

7 mai 2010 - ouverture des portes 20H30

Sir Pathétik, Casse Croute et artistes locaux

Billets en vente chez Musique Mignautl (Rouyn-Noranda) et Style Urbain (Val d'or) au coût de 15$

mardi 13 avril 2010

Jaz & Soke @ Rap d'Or

Manu Militari @ HHD22







Dramatik @ HHD22



Jaz & Soke @ HHD22

LCDN @ HHD22











Snipy J & Vaug @ HHD22







Moarks & Byo @ HHD22







2 Boyz 1 Mic @ HHD22

Les spectacles en région...

Mis à part les HHD, qui se tiennent au petit théâtre de Rouyn-Noranda environ tous les trois mois depuis maintenant plus de 7 ans, les spectacles de musique hip-hop sont plutôt rares en région. Il y a certes quelques groupes qui se produisent dans le cadre de festival ou de petits spectacles, mais aucun autre événement hip-hop ne se tient régulièrement en Abitibi-Témiscamingue.

Personnellement, je crois que ceci peut être perçu comme une bonne chose. Comme les spectacles sont moins fréquents, les fans ont moins d’occasions pour y assister et se déplacent sans doute en plus grands nombres. En s’assurant un maximum de spectateurs, et donc de profits, ceci permet aux organisateurs de faire venir de meilleurs artistes et d’ainsi offrir un spectacle de qualité au public.

À mon avis, trop de spectacles pourraient entraîner une perte d’intérêt de la part des amateurs qui, y ayant accès plus souvent, assisteraient à une moins grande fréquence d’entre eux.

Une autre formule est cependant très intéressante. Il s’agit des petits spectacles organisés à l’intérieur des bars sur une base plutôt régulière. Comme beaucoup de jeunes fréquentent ce genre d’établissement, je crois que le fait d’y faire performer des artistes hip-hop peut être un bon moyen d’attirer de la clientèle et de faire découvrir ce style musical à un plus grand public.

De plus, ce genre de spectacles ne nuit sans doute pas au plus gros événement comme les HHD, puisque les bars attirent aussi une tout autre clientèle et ne sont pas accessibles aux mineurs. Dans plusieurs cas, un groupe hip-hop serait aussi beaucoup moins pénible à écouter que la plupart des artistes qui se produisent habituellement dans les bars.

lundi 12 avril 2010

Un blog pour promouvoir le hip-hop en région...

L’an dernier, j’ai constaté, au cours d’une recherche effectuée dans le cadre d’un cours universitaire, que peu de place était accordée au hip-hop québécois dans les médias provinciaux. En réponse à cela, le mouvement hip-hop n’a d’autre choix que d’assurer sa propre promotion avec les moyens à sa disposition.

Depuis déjà plus d’une dizaine d’années, des sites comme HHQC et HipHopFranco s’efforcent d’offrir aux amateurs d’hip-hop québécois toute l’information et l’actualité reliée au mouvement.

On remarque aussi que, depuis peu, le phénomène des blogs vient jouer un rôle tout de même important dans la promotion de ce style musical. Que ce soit par les blogs d’artistes, ou encore des blogs comme 514Smoke, couvrant la scène hip-hop montréalaise, le Hip-Hop québécois tente, tant bien que mal, à s’afficher davantage.

J’ai aussi constaté durant ma recherche que les grands centres urbains, comme Montréal et Québec, bénéficiaient davantage de visibilité sur l’Internet, comme la scène hip-hop y’était plus active. À mon avis, un blog comme Zone 8 peut apporter beaucoup au mouvement hip-hop en Abitibi-Témiscamingue. Le fait de regrouper toute l’information disponible sur le Hip-Hop en région, ainsi que la liste des artistes qui y sont originaire, est sans aucun doute un très bon moyen d’y promouvoir la scène et d’amener les gens à découvrir d’avantage ce qui se fait dans leur coin.

Le blog est, par le fait même, une excellente occasion de créer une communauté hip-hop en région et de favoriser la collaboration entre les artistes d’ici. Il ne faut pas oublier que c’est entre autres grâce a l’Internet que le Hip-Hop québécois a pu acquérir la visibilité qu’il à aujourd’hui.